La DEPF a le plaisir de partager avec vous sa note de conjoncture du mois de février. Cette analyse augure de perspectives relativement positives pour l’économie nationale dans un contexte empreint d’incertitudes :

Au niveau international :

• Après avoir atteint son plus bas sur la décennie en 2019 à cause d’une décélération synchronisée, la croissance mondiale devrait se redresser en 2020, tirée par les économies émergentes.
• Euro : 1,08 dollar au 18 février, soit -3,5% depuis début 2020.
• Pétrole : 59 dollars le 19 février pour le baril du Brent, en baisse de 14% depuis son pic du 6 janvier, suite à des craintes de propagation du coronavirus.

Au niveau national :

• L’économie nationale a enregistré une croissance modérée en 2019, pâtissant d’un contexte climatique défavorable et d’un environnement international contraignant.
• Au niveau de la demande intérieure, la consommation privée a constitué un relais important de la croissance économique.
• Tiré par sa composante publique, l’investissement a contribué positivement à la croissance économique.
• Le développement limité des exportations n’a pas parvenu à stopper le creusement continu du déficit commercial.
• Les Réserves Internationales Nettes permettent de couvrir 5 mois et 8 jours d’importations de biens et services.
• Atténuation du déficit budgétaire en pourcentage du PIB.
• Accélération des crédits bancaires, propulsée, dans une large mesure, par les crédits de trésorerie et à caractère financier.

Pour l’année 2020, les perspectives de l’économie nationale devraient connaitre un relatif redressement par rapport à l’année passée. La dynamique attendue de la demande étrangère adressée au Maroc, devrait susciter des effets positifs sur les secteurs échangeables. Non moins important, la relative amélioration de la confiance des ménages et des entreprises contribuerait à insuffler un élan supplémentaire à la croissance de la demande.

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