La DEPF a le plaisir de partager avec vous sa note de conjoncture du mois de janvier. Selon cette analyse, l’économie nationale aurait clôturé l’année 2019 sur une croissance en dessous de son potentiel, impactée par la contreperformance du secteur agricole, conjointement à un environnement international difficile, avant de connaître une relance en 2020 :

Au niveau international :

• Révision de la croissance mondiale en 2019 à son plus bas sur la décennie, à cause d’une décélération synchronisée.
• La zone euro, principal partenaire commercial du Maroc, a affiché une croissance modérée, pâtissant particulièrement de la perturbation des chaines d’approvisionnement mondiales.
• Brent : 65 $ le baril au 17 janvier, en baisse de 6% depuis son pic du 6 janvier, suite à l’apaisement des tensions géopolitiques.

Au niveau national :

• En dépit du ralentissement de la demande extérieure, la plupart des branches du secteur industriel ont fait preuve de résilience.
• Résultats encourageants pour les secteurs domestiques, permettant de soutenir l’élan des activités hors agriculture.
• Bonne figure de la consommation des ménages, qui demeure un relais important de la croissance économique nationale.
• Contribution négative de la demande extérieure nette, mais sans, pour autant, aggraver le besoin de financement de l’économie qui aurait connu une relative atténuation.
• Les réserves internationales nettes se sont stabilisées autour de 5 mois d’importations de biens et services.
• Allègement du déficit budgétaire à fin novembre.
• Accélération des crédits bancaires à fin novembre.
• Reprise des indices boursiers MASI & MADEX.

L’année 2020 serait marquée par une relance de la croissance économique nationale qui devrait avoisiner 3,7%, portée dans une large proportion par la consolidation des branches non agricoles, sous l’effet, notamment, de la reprise de l’économie mondiale et du commerce international.

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